Le marché automobile en France a légèrement chuté
Après une nette reprise en début d’année, le marché automobile en France connait un léger ralenti pour les mois d’août et de septembre. En effet, les immatriculations de voitures neuves ont chuté de 9.6% durant le mois de juillet et cette tendance s’est prolongée. PSA, le premier constructeur automobile français affiche une chute une baisse de 17% de ses ventes de Citroën Rognac. Sur le marché français, seules les marques BMW et Daimler tirent leur épingle du jeu.
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Le marché redescend de son nuage
Depuis plusieurs mois, le marché automobile français était sur un petit nuage avec des hausses continues. Ce coût d’arrêt semble marquer l’essoufflement du système des ventes. En effet, presque tous les constructeurs automobiles ont attaqué l’été avec une baisse de leurs ventes de voitures neuves. Ce recul des ventes est surtout dû au recul du nombre de jours ouvrables (20 en 2016) alors qu’ils étaient 22 en 2015. Cependant, même si ces jours ouvrables étaient pris en compte, on se rendrait rapidement compte que le marché ne progresse plus depuis quelque temps. Par rapport à la bonne dynamique enregistrée chez les concessionnaires depuis plusieurs années, c’est un coup d’arrêt.
Cela traduit surtout le lot d’incertitudes que l’on constate sur le plan macroéconomique. Celles-ci se sont d’ailleurs traduites par une croissance nulle au 2e trimestre. C’est un peu décevant, mais il faut dire que les 6 premiers mois étaient plutôt bons.
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On s’attend alors à ce que le mondial de l’automobile, avec le lancement de nouveaux modèles, dope le marché des véhicules neufs en France. Une reprise dont les groupes français auraient bien besoin si l’on sait que PSA a enregistré une baisse de 17% avec sa gamme Citroën Rognac en attente de renouvellement. Pour Renault, la casse a été limitée avec une baisse d’à peine 4%. La véritable débâcle a été enregistrée par Nissan avec un recul de 23%.
Volkswagen paie toujours son scandale
Vous vous souvenez sans doute du scandale des moteurs truqués de Volkswagen ? On dirait que les répercussions économiques ne sont pas prêtes de s’arrêter. Il s’agit là d’une véritable rupture par rapport à la dynamique du constructeur allemand. En effet, Volkswagen n’avait pas connu une période aussi trouble depuis plusieurs années. À l’inverse, ses compatriotes BMW et Daimler font fière allure avec la hausse de leur vente. Et pourtant, la firme allemande battait de loin ses concurrents sur le sol français. On dirait que la roue a tourné.