Les cigarettes électroniques et la protection de l’environnement
La cigarette électronique semble la meilleure alternative pour le remplacement de la cigarette traditionnelle. Mais, plusieurs questions subsistent encore. Les impacts de cette machine sur l’environnement sont plutôt inquiétants. Il se pourrait qu’elle soit plus dangereuse pour la nature qu’on ne le pense.
Un problème écologique
La cigarette électronique a rapidement été adoptée surtout par la jeune génération. La tendance de l’utilisation des e-cigarettes et de la consommation d’e liquide en Europe atteint des niveaux inquiétants. Aux États-Unis, une enquête menée en 2020 stipulait que 1/5 des lycéens utilisent une e-cigarette. Le faible risque que représenterait cette cigarette pour la santé attire les anciens et nouveaux fumeurs. Cette consommation massive pose de nouveaux problèmes d’ordres environnementaux. En effet, les différents composants des cigarettes électroniques sont des sources de déchets difficiles à traiter ou à recycler. Souvent issues de matières plastiques et d’autres matériaux dangereux, ces cigarettes se retrouvent en pleine nature, sans aucune solution de collecte.
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Plus de la moitié des consommateurs ont affirmé jeter leurs cigarettes électroniques en fin de vie dans des bacs de recyclage qui ne correspondaient pas à ce genre de produit. D’autres consommateurs jettent leurs machines directement par terre. Il faut souligner que ces comportements sont majoritairement dus au manque d’information. Les consommateurs ne savent réellement pas ce qu’il faut faire d’une cigarette électronique après utilisation.
Les fabricants pointés du doigt
Il est évident que la gestion des déchets issus du secteur des cigarettes électroniques n’incombe pas uniquement aux consommateurs. Certaines cigarettes électroniques sont fabriquées pour être utilisées une seule fois. D’autres composants tels que la dosette de nicotine ont une durée de vie très courte (puff). Outre les problèmes dus à la fabrication de produit à durée de vie très court, soulignons également le manque de communication. Alors que plusieurs produits sont vendus avec des notices d’utilisation, les cigarettes électroniques sont livrées sans aucune notice. Ceci explique en partie le fait que les utilisateurs ne savent plus quoi faire de leurs e-cig après utilisations.
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À ces deux niveaux, on accuse principalement les fabricants. Ceux-ci sont censés mettre au point des produits qui sont non seulement durables, mais également recyclables. À l’ère du développement durable, de telles actions sont injustifiables. Il urge donc que les fabricants améliorent non seulement le produit, mais également les procédés de production pour réduire les impacts sur l’environnement. Les efforts pour la mise en place de technologies qui respectent l’environnement devraient être importants tout comme l’énergie allouée pour la mise en place des stratégies marketing.
La qualité de l’air
Pour rappel, l’argument principal avancé par les producteurs de cigarettes électroniques est le faible risque qu’elles représentent pour la santé. Plusieurs études se sont penchées sur la question et soutiennent la même hypothèse. Un laboratoire britannique a même affirmé que l’e-cig est à 95 % moins nocifs que la cigarette traditionnelle.
Cependant cette question est toujours au cœur des préoccupations. En effet, l’OMS (Organisation mondiale de la Santé) souligne le fait que pour le moment, il est encore trop tôt pour se prononcer sur la question. Mais, l’organisation soutient que la nocivité de l’e-cig comparée à celle de la cigarette traditionnelle sont pratiquement pareils. Cette polémique a conduit la Belgique à conditionner fortement l’usage des cigarettes électroniques. En France, on n’utilise pas une cigarette électronique n’importe où.