L’université de Grenoble réorganise le transport de ses eaux usées
La question du transport des eaux usées exige souvent le fait de prendre en compte toutes les options possibles telles que la lumière, la géomorphologie, le budget ou encore la spécificité éventuelle des utilisateurs. C’est à cet exercice que s’est consacrée récemment la direction de l’Université de Grenoble avec pour obtenir de trouver la meilleure solution pour le remplacement des postes de pompage pneumatique de son campus. Cet article fait le point.
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Un cahier de charges exigeant
La structure s’est fixée au départ 4 objectifs : choisir une technologie utilisant un système plus simple à entretenir pour l’exploitant, réaliser une économique substantielle par rapport à la consommation d’énergie, ne pas avoir de désagréments d’odeurs liés aux gaz nocifs et surtout bénéficier d’un coût d’exploitation relativement faible. Selon David Ucar, un spécialiste du domaine et travaillant à la société Profil Etudes, ils ont d’abord cherché à définir les solutions dans le cadre du diagnostic pour ensuite y appliquer les codes des marchés publics.
Ce premier poste mis en œuvre en 2015 a apporté une entière satisfaction et les autorités de l’établissement ont donné leur accord pour 15 autres postes. Ceci se traduit surtout par l’adoption de 2 gammes de pompages avec une technologie de cale sèche et une technologie de pompage en ligne concernant les postes les plus importants.
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KSB remporte le marché
Après un chantier de test qui a été réalisé sur un premier poste de relevage, c’est la technologie de pompage en ligne en colonne sèche qui a finalement été retenue sur les 7 postes. De plus, les 9 autres postes sont remplacées par des pompe sumbersible flygt classiques dotés de moteurs standard.
Il faut dire que la solution de pompage en ligne avec la station en fosse sèche, compte tenu des spécificités du site de Grenoble. Parmi les autres points forts, on a l’absence d’odeurs et de gaz mortels avec une haute efficacité énergétique.
Un chantier mené en 5 mois
Démarré en mars, le chantier a été construit en seulement été livré en fin juillet. Le plus difficile a sans doute été le fait de réaliser 16 chantiers en simultané tout veillant au maintien du réseau en activité. En effet, le campus est occupé durant toute cette période. Pour les installations électromécaniques, elles ont pu être réalisées à raison de 2 postes par semaine. À noter que l’ensemble des poste submersible flygt sont montées en pompes sèches.